Source : Ouest France
Créée en 2018, l’entreprise Énergies de Loire surfe sur la vague du photovoltaïque. Elle emploie une vingtaine de personnes. Et nourrit de belles perspectives d’évolution, dans le nord du département, du côté de Candé (Maine-et-Loire).
Une société jeune qui évolue vite est installée encore pour quelque temps sur la zone du Petit Gué, à Candé . Elle y partage un espace de travail avec un électricien, Guillaume Alix. À sa tête deux gérants : David Leroueil, originaire de Vritz (Loire-Atlantique), qui gère l’agence sur le Candéen, et Grégoire Papion basé à Guérande (Loire-Atlantique), gérant de l’autre agence. Âgés tous les deux de 33 ans, ils ont un parcours professionnel commun. J’ai travaillé sept ans chez Terrena sur le photovoltaïque rappelle David Leroueil. Grégoire Papion travaillait auparavant chez Arkolia à Montpellier. « On s’est rencontré il y a trois ans. On a décidé de s’associer ».
- Un développement exponentiel:
David Leroueil, lui, habite Candé. C’est là que se situe le siège social de l’entreprise. Il s’est d’abord installé dans son garage. Leur affaire se développant, l’acquisition d’un local plus grand à Candé devenait une évidence. Le siège social y sera installé. Avec l’idée de créer un espace de coworking, et une partie location aux artisans pour des espaces de bureaux ou de stockage. « On a super-bien aimé l’expérience avec Guillaume, l’électricien » apprécie David Leroueil.
Au niveau du personnel, le démarrage s’est fait avec les deux seuls gérants, mais deux personnes en prestations se sont ajoutées en 2019. En 2020 sept personnes intègrent Energies de Loire : cinq CDI, deux CDD. Un apprenti se joint au groupe et deux commerciaux indépendants rejoignent l’équipe. Soit un total de 11 personnes. En 2021, sept nouveaux emplois sont prévus.
« On à l’habitude de dire qu’on fait trois métiers. On développe, on construit et on exploite ». C’est de la page blanche que commence un projet : sa définition, l’administratif, le permis de construire, les autorisations de raccordement, le contrat de rachat de l’électricité. « Un temps qui s’étale sur 12 à 18 mois. Ensuite on construit. Ca va plutôt vite dans cette étape » 33 000m² de panneaux ont été installés en 2020. 60 000m² sont déja prévus en 2021. D’ou des embauches.
- Proximité:
Energies de Loire sent un frémissement du marché, tant du côté des collectivités que des industriels. « On y regarde de près ». Une diversification qui pourrait venir aussi de l’agrivoltaïsme. Une combinaison entre l’agriculture-nourriture et agriculture-énergie.
Energie de Loire veut toutefois se limiter à son territoire. « On a tiré profit de nos expériences précédentes. Celles d’avoir travaillé sur un grand territoire. On perd le contact humain. On veut rester proche de nos projets » justifie le chef d’entreprise. Présente sur le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique et la Vendée, l’entreprise cherche à s’étendre sur le sud Mayenne et l’Ile-et-Vilaine. « Pour être à une heure et demie des clients. Un choix stratégique, que l’on garde en tête. On se rend compte que ça crée une dynamique locale ».
- 2021 une année challenge:
Avec l’intégration du nouveau personnel, l’acquisition du nouveau siège social, 2021 est une année de challenge. Autour de l’activité gravitent d’autres emplois. L’entreprise via une filiale, exploite aussi la production d’électricité. Energies de Loire jette aussi un oeil sur les zones artisanales. L’entreprise entend « devenir un acteur local reconnu dans le domaine du solaire ».